Délégation Grande Bretagne et Irlande
« Je suis la servante du Seigneur, que ce que vous avez dit me soit fait. » Luc 1, 38
Le « oui » radical de Marie à l’Annonciation oriente sa vie dans une voie de collaboration avec Dieu… RV 17
Quatrième Dimanche de l’Avent 2020
Je suis la servante du Seigneur Luc 1:28
C’est aujourd’hui le quatrième dimanche de l’Avent et le temps de l’attente tire à sa fin. L’Évangile rappelle l’Annonciation à une jeune femme juive appelée Marie qui vit à Nazareth, une petite ville de Galilée et à qui l’ange Gabriel a parlé,
Sois joyeuse, toi qui a la faveur de Dieu, le Seigneur est avec toi!
Prenez quelques instants pour lire lentement Luc 1,26-38 et réfléchir sur la conversation entre Marie et Gabriel. Pouvez-vous vous mettre à la place de Marie et imaginer comment vous pourriez vous sentir, notant que Marie elle-même était « profondément troublée par ces paroles » et se demandait ce qu’elles pouvaient signifier. Marie est appelée à « se réjouir », elle est « favorisée » par Dieu et le « Seigneur est avec elle ». Ces paroles sont très significatives et sont fréquemment utilisées dans l’Ancien Testament lorsque Dieu appelle spécifiquement et envoie des gens tels que Moïse, Isaïe, Jérémie, Esther et Ruth pour accomplir une mission particulière. En réponse à la sollicitude de Marie, Gabriel la rassure :« N’ayez pas peur, car vous avez trouvé grâce auprès de Dieu » et lui demande d’écouter !
Avez-vous déjà été consciente d’être appelée à faire un changement dans votre vie et que vous avez été « profondément perturbée » par ce que cela pourrait signifier? Dieu a pu vous lancer une invitation inattendue, ou encore un nouveau défi. Comme Marie, ai-je été troublée et ai-je réfléchi sur ce que Dieu me demandait? Ai-je le courage de ne pas avoir peur, mais plutôt d’écouter et d’ouvrir mon cœur à la volonté de Dieu?
« Le Saint-Esprit viendra sur vous et le pouvoir du Très Haut vous couvrira de son ombre. » Luc 1, 26-38
« Vous devez concevoir et porter un Fils, et vous devez l’appeler Jésus. » Luc 1, 26-38
Gabriel dit à Marie qu’elle a obtenu la faveur de Dieu et qu’elle « concevra et portera un Fils ». Très jeune, elle accepta le message de l’ange, mais elle n’a pas hésité à poser des questions. (Lc1,38) D’un cœur ouvert, elle répondit : « Je suis la servante du Seigneur, qu’on me fasse ce que tu m’as dit.» Il y a une grande force dans le « oui » de Marie. Le sien était le « oui » d’une personne prête à s’engager, avec la seule certitude de savoir qu’elle était porteuse de grandes promesses et d’espoir. La mission de Marie serait sans doute difficile, mais elle entendait à nouveau les paroles de l’ange, « rien n’est impossible à Dieu ». Elle n’a pas choisi cette mission pour elle-même, mais elle se sait choisie par Dieu et donne son consentement. Le « oui » n’est pas pour ce seul moment, mais pour toujours. Il se prolonge dans l’accompagnement de son Fils jusqu’au pied de la croix, et dans sa prière avec les disciples et les autres femmes en attendant la venue de l’Esprit à la Pentecôte.
Qu’en est-il de mon « oui » à cet Avent?
Le « oui » radical de Marie à l’Annonciation oriente sa vie sur un chemin de collaboration avec Dieu. Dans ce même esprit, nous exprimons notre « oui ». Ensemble, à la lumière de la Parole de Dieu, nous discernons la Sagesse à l’œuvre dans nos vies et nous cherchons, selon notre charisme, comment répondre à ses avances. RV 17,19
Le « oui » de notre baptême et le « oui » de notre profession de Filles de la Sagesse durent toute la vie et comprennent le « oui » quotidien des petites choses quotidiennes. Le don total de Marie était constamment motivé par l’amour.
Que Marie me guide pour vivre mon « oui » quotidien avec un amour et une joie plus profonde.
Et Marie se mit en route et partit en hâte… Luc 1,39-45
Immédiatement après l’Annonciation, Marie se hâta de rendre visite à sa cousine Elisabeth, qui était aussi enceinte. Malgré tout ce que Marie venait d’expérimenter, elle ne pensait pas à elle-même, mais à sa cousine. Ce faisant, Marie devient le premier messager de la Bonne Nouvelle. Elisabeth aussi est remplie de l’Esprit Saint dans sa salutation à Marie comme « bénie parmi les femmes ». Réfléchissez à cette rencontre entre Marie et Elisabeth et comment, en tant que femmes enceintes, elles auraient pu partager leurs expériences
remarquables. Comment l’exemple de Marie peut-il vous inspirer ?
Suivant l’exemple de Marie, qui s’est empressée d’être avec Élisabeth, nos groupes communautaires sont attentifs à l’appel et aux besoins de ceux qui les entourent pour améliorer leur condition humaine et spirituelle. RV 40. En ces derniers jours, avant Noël, marchons avec Marie et Joseph sur le chemin de Bethléem. O Sagesse, venez!
Marie, Vierge et Mère,
toi qui, animée par l’Esprit Saint,
tu as accueilli la Parole de vie
dans l’humilité de ta foi profonde:
aide-nous à dire notre propre « oui »
à l’appel urgent, toujours présent,
d’annoncer la Bonne Nouvelle de Jésus-Christ.
Pape François/EG 288
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