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17/10/2022

Quand les arbres chanteront

17 Octobre - Journée d'éradication de la pauvreté.

Quand les arbres chanteront de nouveau
Lorsque nous pourrons voir une ligne d’horizon
J’apprendrai à parler la langue des poissons
Pour plonger bien heureuse dans l’océan des mots.

Il faudra réparer notre petite terre souffrante
Semer des graines de vie parmi la mauvaise herbe
Et tout comme Cyrano réinventer le verbe
Partager le soleil et les étoiles filantes.

Quand les rêves chuchoteront un nouveau savoir être
Et qu’un espoir sincère nous fera respirer,
Lorsque nous cesserons de tout coloniser
L’esclave n’aura peut-être enfin plus aucun maître.

Il nous faudra guérir des blessures encore vives
Pardonner génocides et crimes militaires
Bâtir avec sagesse un autre imaginaire
Protéger ces ruisseaux que les enfants poursuivent.

Et le temps a coulé, L’encre a séché…
Le carrousel est éteint, le manège désenchanté,
Est-ce que c’est ton enfant qui fabrique nos chaussures ?
Il faut être productif, compétitif,
c’est un long Requiem, une guerre contre nous-mêmes.
Le silence s’est moqué
Des tracas du fracas
Abîmé par l’argent sale et poisseux…
Les inégalités se creusent et quelle justice dans tout ça ?
Les milliardaires véreux évitent presque toujours la prison
Quand les enfants de l’exil sont parqués dans des camps.
L’injustice qui triomphe
C’est la faillite du progrès social,
Les inégalités qui prospèrent, c’est chaque jour un peu plus le climat qu’on dérègle.
Nous en sommes les témoins,
Bastonnés par des flics qui n’en peuvent plus d’être les boucliers qui protègent nos rois.
La fin du monde en ligne de mire ou bien l’esquive de l’autruche…
Sur nos regards bien vague le futur est absent,
Alors… Nous cherchons notre enfance dans le regard d’un môme.

Quand les arbres chanteront de nouveau
Et que derrière leurs branches nous peindrons l’horizon
De ma plume j’inventerai une nouvelle conjugaison
Pour apprendre à parler la langue des oiseaux.

Quand l’humain chantera l’avenir
Les déserts deviendront des forêts
Nos idéaux pousseront sans engrais

Laudato Si

  1. Le défi urgent de sauvegarder notre maison commune inclut la préoccupation d’unir toute la famille humaine dans la recherche d’un développement durable et intégral, car nous savons que les choses peuvent changer. Le Créateur ne nous abandonne pas, jamais il ne fait marche arrière dans son projet d’amour, il ne se repent pas de nous avoir créés. L’humanité possède encore la capacité de collaborer pour construire notre maison commune. Je souhaite saluer, encourager et remercier tous ceux qui, dans les secteurs les plus variés de l’activité humaine, travaillent pour assurer la sauvegarde de la maison que nous partageons. Ceux qui luttent avec vigueur pour affronter les conséquences dramatiques de la dégradation de l’environnement sur la vie des plus pauvres dans le monde, méritent une gratitude spéciale. Les jeunes nous réclament un changement. Ils se demandent comment il est possible de prétendre construire un avenir meilleur sans penser à la crise de l’environnement et aux souffrances des exclus.

Parabole du Bon Samaritain (Luc 10.25-37)

Et voici qu’un docteur de la Loi se leva et mit Jésus à l’épreuve en disant : « Maître, que dois-je faire pour avoir en héritage la vie éternelle ? » Jésus lui demanda : « Dans la Loi, qu’y a-t-il d’écrit ? Et comment lis-tu ? » L’autre répondit : « Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme, de toute ta force et de toute ton intelligence, et ton prochain comme toi-même. » Jésus lui dit : « Tu as répondu correctement. Fais ainsi et tu vivras. » Mais lui, voulant se justifier, dit à Jésus : « Et qui est mon prochain ? » Jésus reprit la parole : « Un homme descendait de Jérusalem à Jéricho, et il tomba sur des bandits ; ceux-ci, après l’avoir dépouillé et roué de coups, s’en allèrent, le laissant à moitié mort. Par hasard, un prêtre descendait par ce chemin ; il le vit et passa de l’autre côté. De même un lévite arriva à cet endroit ; il le vit et passa de l’autre côté. Mais un Samaritain, qui était en route, arriva près de lui ; il le vit et fut saisi de compassion. Il s’approcha, et pansa ses blessures en y versant de l’huile et du vin ; puis il le chargea sur sa propre monture, le conduisit dans une auberge et prit soin de lui. Le lendemain, il sortit deux pièces d’argent, et les donna à l’aubergiste, en lui disant : “Prends soin de lui ; tout ce que tu auras dépensé en plus, je te le rendrai quand je repasserai.” Lequel des trois, à ton avis, a été le prochain de l’homme tombé aux mains des bandits ? » Le docteur de la Loi répondit : « Celui qui a fait preuve de pitié envers lui. » Jésus lui dit : « Va, et toi aussi, fais de même. »

Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme, de toute ta force et de toute ton intelligence, et ton prochain comme toi-même… Fais ainsi et tu vivras… Va, et toi aussi, fais de même

Réflexion : Qu’est-ce que veut dire aujourd’hui « aimer son prochain comme soi-même » dans le contexte de la crise écologique.

« Aime ton prochain comme toi-même » inclut aujourd’hui de fait « Aime ton lointain comme toi-même », lointain dans l’espace, géographiquement sur un autre continent et en même temps vivant dans la même maison commune et lointain dans le temps : les générations futures.

« Aime ton prochain comme toi-même » c’est s’assurer que chacun puisse avoir accès aux ressources de la terre qui lui sont nécessaires pour vivre, sans épuiser celles qui seront nécessaires aux générations futures.

« Aime ton prochain comme toi-même » c’est donner le droit à chacun de puiser dans les ressources naturelles, de bénéficier à l’accès de la Création dans la limite des ressources disponibles.

« Aime ton prochain comme toi-même » c’est vivre de telle façon que le pauvre ne soit pas empêché d’accéder à ce qui lui est nécessaire pour vivre : sa terre, sa forêt, sa montagne (ses carrières), son air !

« Aime ton prochain comme toi-même » ne veut pas dire « Fais en sorte que ton prochain puisse vivre comme toi-même » mais vivre de telle manière que tous les peuples puissent vivre à partir des ressources dont ils disposent (terre, eau, logement, nourriture…).

« Aime ton prochain comme toi-même » c’est passer d’une justice de redistribution d’un surplus à la logique de ne pas prendre plus que ce qui nous est nécessaire pour vivre, car ce que nous prenons en plus, nous le prenons aux autres sur leurs moyens d’existence (les pauvres les plus proches et les pauvres plus lointains).

« Aime ton prochain comme toi-même » c’est introduire un principe de solidarité, de durabilité et d’éthique dans nos choix de consommation.

« Aime ton prochain comme toi-même » c’est se poser la question si notre mode de vie est globalisable à tous.

« Aime ton prochain comme toi-même » c’est aussi aimer la Création comme soi-même.

 

Par Marie et avec Marie, rendons grâce au Seigneur pour ce projet d’amour qu’il porte dans son cœur d’un « Royaume où la table est mise, où tous les peuples sont invités ».

Le Dieu que j’aime (Mannick/Akepsimas/Studio SM)

Le Dieu que j´aime a fait jaillir en moi des merveilles
Et j´ai crié de joie ! Et j´ai crié de joie !

1. Il m´a comblée de sa tendresse à l´instant même où j´ai dit oui.
Pour donner corps à sa promesse, entre les femmes il m´a choisie !

2. Il m´a donné toute sa grâce en prenant germe dans mon cœur
Et désormais toutes les races diront le prix de mon bonheur.

3. Au Royaume où la table est mise, tous les peuples sont invités.
Les riches s´en vont les mains vides et les pauvres sont rassasiés.

4. Les puissants mordent la poussière devant la force de son bras.
Mais tous les humbles de la terre sont accueillis comme des rois.

5. Il est présent comme une mère à tous ceux qui comptent sur lui.
Depuis l´aube des millénaires, Il donne ce qu´il a promis.

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